Ayame R. Shigo
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Date d'inscription : 06/12/2009
 |  Sujet: Ayame R. Shigo ~ Chaos is my life.  Dim 6 Déc - 21:27 | |
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Description Physique :
Et maintenant nous allons nous perdre dans le sinueux chemin qu’est le début d’une présentation, début décrivant la personne que l’on s’apprête à connaître, début d’une nouvelle vie peut-être. Trêve de bavardage, je me tais, je laisse place à ce que vous êtes venus chercher : elle.
Evanescente silhouette ondulante au grès des courants d’air. Fugace ombre au creux de la nuit. Ephémère fleur d’un soir du printemps. C’est ainsi que l’on pourrait le mieux d’écrire Ayame. Des cheveux longs et lisses, cascade d’érèbe lui tombant jusqu’aux épaules, encadrant son fin et anguleux visage. Lui cachant ses yeux d’or lorsqu’elle ôte sa capuche, contrastant magnifiquement entre l’ombre et la lumière
Un teint de peau généralement blanc, un teint de porcelaine, si froid, si vide, si mort. Pareil aux défunts à la peau délavée, la peau d’Ayame est de pareil couleur. Blanche, opaque, comme si elle avait était tuée, il y a si longtemps. Autant dire que la jeune femme est pleine de contraste, pas qu’en apparence.
Et c’est ainsi que les yeux du monde extérieur se posent sur les siens. Lumineux parfaitement reconnaissable, les yeux d’une personne qui souffrent. Vides, dénués d'émotions et de lumières... D’une couleur jaune pâle, voir jaune d’or lorsque la bête se réveille, les organes obsolètes laissent voir leur toute beauté perdue. Elle a les yeux éteins, des yeux qui restent froids en toutes circonstances, indifférents, impassibles. Quelqu’un a un jour dit « les yeux sont la fenêtre de l’âme », celle d’Ayame pourrait ne plus exister : ses yeux sont vides, désertés de toute présence, assaillis par le néant…
Une silhouette élancée, fine et svelte, voila Ayame de loin. De fines épaules, des attributs féminins totalement parfaits, une présence tout bonnement envoutante et enivrante par cette sensation qu’elle dégage, calme et rageuse à la fois. Douce et violente, plaisante et repoussante, tout cela en même temps.
Un corps strié de tatouages et de cicatrices. Choses qui la font plus ressemblée à un homme qu’à une de ces femmes, si douces et calmes. Son bras et son épaule portent le dragon, symbole de la puissance et d’une certaine folie, d’une décadence assurée et violente. Son bras gauche, un tribal, et un tatouage d’un serpent à plume ; Quetzalcóatl dans la culture Aztèque, dieu de l’étoile du matin, et de la renaissance…
Elle ressemble à un ange… Déchu ? Ou tout bonnement la réincarnation de l’une de ces Muses du temps passé ? Qui sait. Sous son visage à l’expression souvent froide et indifférente, sous cette carapace d’une douceur amère, et d’un froid polaire, se cache des rares sourires qui illuminent son visage, si spéciaux et rares qu’ils sont pareil à des fleurs, aux anthologies de l’espèce humain en matière de beauté et de légèreté.
Plusieurs cicatrices strient malheureusement ses gracieux poignets, cachés sous ces gants de ténèbres. Pour la plupart profondes, qui auraient pût être mortelles, certaine sont encore ensanglantées, récentes, comme si la belle se faisait souffrir martyr pour se damner elle-même, d’une faute qu’elle aurait commise…
Elle est un reflet dans un miroir. Le reflet d'elle-même, au masculin. Elle est exacte en tout point avec son frère. Elle est la copie vivante d'un autre...
Description mentale/ Morale :
Qui est-elle ? Pourquoi est-elle là ? C’est une chose qu’Ayame c’est si longtemps demandée. La belle gamine est remplie d’incertitude face aux choses apprises, face au futur qui s’annonce troublé et voilé par les conséquences du passé. Sentiments incertains d’être à la dérive, à côté du monde réel, de vivre sa vie en parallèle des autres, Ayame c’est faite à cette idée, de ne jamais vivre comme eux, et c’est en voyant la folie de son propre père qu’elle a regardé l’atrocité du monde droit dans les yeux. La folie du père fut la perte de la mère, la faisant plonger dans l’infernale spirale de la perte de la raison. Elle entend ces murmures, tout bas, qui lui disent de les écouter, de les laisser la guider vers son unique but : s’échapper. S’échapper ? Naïveté de l’enfance, elle pense qu’il s’agit de quitter la meute pour pouvoir « s’échapper », mais l’avenir nous apprendra que rien n’est aussi facile qu’il n’y parait.
Lethal, ce mot qui signifie morte ; la belle ressemble à une injection mortelle c’est vrai, avec sa face ravagé par les larmes et les secrets, avec son âme rognée par le chagrin et la solitude, son pelage ensanglanté et maculé de noir.
Elle est courageuse, endurant des souffrances qu’elle n’a en rien méritées. Elle n’a jamais bronché, courbant peu à peu l’échine, de toute manière la femme est brisée. D’un caractère bien trempé, elle garde néanmoins un côté rebelle, envoyant souvent sur les roses les autres d’une manière peu commode et dénuée de toutes convenances. Elle ne supporte plus la compagnie des autres s, et s’en vas donc dans son coin, de voir que son comportement agressif et parfois manipulateur la rapproche d’une personne dans sa famille. Ayame est voilée de secret, et cherche elle-même à les percer… Qui sont ceux qui lui murmurent doucement à l’oreille…
Les débuts de sa maladie se font déjà sentir sur son caractère fragile, et sur son mental qui commence à être ravagé : écouter, ne pas écouter ; se prendre au jeu ou résister ? Pour le moment elle n’a jamais prêté attention aux bourdonnements qui lui agitent les oreilles en continuité, mais on voit le léger dédoublement de personnalité qui s’opère en elle, premier signe de sa scyzophrénie.
Ressent-elle quelque chose ? C’est si dur à dire. Derrière ses yeux froids et durs, mais pourtant toujours larmoyants, la seule émotion que l’on découvre c’est sa rage et son amertume, arrivé à là personne n’à tenter d’en voir plus. En voyant Ayame ils ne voient que le reflet d’une gloire passée, alors que la jeune tente de garder la tête haute. Elle est fière, du moins assez pour ne pas se laisser marcher sur les pattes et pour tenir tête au premier qui viendrait la voir pour lui dire de la fermer. Ayame est une de ces personnes qui parlent peu, n’ayant rien à dire et ne voulant pas étaler leur vie privée sur les toits. Elle n’ouvre la bouche que pour dire le nécessaire, ou alors proférer des phrases caustiques envers ses ennemis, qui généralement se trouvent fort blessés par la phrase. Des sourires sardoniques par le fait d’entendre les dents grincées, elle se plait à frustrer les personnes qui l’entourent par ce qu’elle dégage, une pureté bafouée. Versatile personne, Ayame n’est pas digne de confiance, prête à trahir n’importe qui dans son dos pour monter un peu plus vers le sommet, en parlant de confiance, elle n’accorde jamais la sienne, gardant une froide distance avec toutes les personnes qu’elle connait. Isolée, mise à l’écart par les autres et elle-même, elle c’est inventée son propre monde, et se parle souvent à elle-même lors de ses escapades. A quoi servent les lois, les limites ? Tout bonnement à être enfreintes. Pour elle, il n’y aucune règles à respecter, hormis les siennes, et elles ne sont pas nombreuses. La femme fait tout ce qu’elle veut, sans aucune restriction, et si ça ne plait pas, généralement il vaut mieux s’écraser. Violente, agressive, elle n’a jamais hésité à rendre des coups, même si généralement son attitude est placide et passive. C’est l’une de ces caractéristiques propres, ces côtés changeant, qui vont et viennent à leurs envies.
Souvent silencieuse, enfermées dans sa sphère de poésie noire et disparue, elle est ailleurs, perdue dans son monde, où douleur n’existe plus, rêvant d’un monde ou elle pourrait enfin se démarquer des autres, tracer son propre chemin, échapper son destin, en écrivant sa propre histoire.
Déprimée, c’est surement l’adjectif qui la décrirait dans son ensemble. La tête remplie d’idées noires, de plans pour disparaitre, mettre fin à cette vie dérisoire, à cette existence transitoire. Mais cette existence existe-elle vraiment ? Ou bien n'est-elle qu'une pâle et blafarde illusion ? Tant de questions qu'elle se pose, et qui resteront à jamais sans réponse, qui ne trouveront jamais de solutions... Mais au final, l'on aura beau courir, se cacher, se terrer, personne n'échappera à l'échéance finale, personne n'échappera à la mort.
L'espoir c'est un jour envolé de sa cage de verre, quittant le cœur de la jeune femme, le vidant de tout sentiment. Désespérée, c'est ce qu'elle était jusqu'à sa rencontre avec une certaine personne, qu'on ne citera point, et là elle eut l'espoir d'enfin être comprise, de pouvoir se confier, de ne plus être abandonnée...
Peut-être est-ce toutes ses choses qui ont peu à peu construit ce qu’elle est maintenant… Souffrir, faire souffrir ? Où est la différence mon cher ? Tuer ou être tuer, c’est bien la seule règle en notre bas-monde. Et elle a décidé de l’appliquer à la lettre. Peu importe l’affection quelle porte à une personne, peu importe les coups reçus et ceux donner. Une fois qu’elle n’entend plus rien hormis les voix dans sa tête, l’on pourrait dire qu’elle devient quelqu’un d’autre…
Et dans cet amoncèlement de pêchés, de défauts, luit une pâle lumière. Une pâle lumière qui n’est autre que son reflet. Elle-même, au masculin. Hybris et Ayame, jumeaux, copies conformes d’une même entité. Première née, caractère surprotecteur, étoffant envers son frère, cela est-il vraiment un mal ? Elle se retrouve en face d’elle-même, le seul pouvant la comprendre, la calmer, lui offrir une affection morbide… Leur relation fusionnel est poussée à l’extrême, si bien qu’elle en devient malsaine…
WELCOME TO INSANITY.
« Mais qui es-tu vraiment… ? »
« Appelle moi Scream ma jolie… »
Ne vous avais-je point encore parlé de ce dédoublement de personnalité ? De cette maladie qui la touche ? Ou plutôt de ces maladies… Ne pas confondre dédoublement et schizophrénie mes chers. Et celui que je vais vous décrire maintenant n’est que le résultat chaotique de ces deux cauchemars.
Ayame le nomme Scream… Hurlement. Terreur, mort, agressivité, délires, Scream est tout ceci. Un démon dans un corps de déchus. Il est la voix qui l’emporte le plus souvent. Il est cette deuxième face de la belle. Lorsque les monstres se réveillent, le plus dur est de les calmer…
Sadique. Sans limite. Comment décrire cette chose ? Qui n’obéît à personne, qui prend possession de la belle pendant ses instants de faiblesse. Tuer ? Cela n’est pas un problème. Il ne pourra jamais porter le chapeau après tout. Il ne se refuse rien, pas mal les pures folies. D’une nature charmante, une âme de séducteur, il veut plaire, il se plaît à jouer ainsi avec ses pauvres victimes. A les complimenter tout d’abord, pour gagner leur confiance. Et à peu à peu les bruler à petits feux. Il n’est qu’une chose abstraite, né dans l’esprit d’une perturbée…
Description de la forme demoniaque : ( 10 lignes minimum, pour semi-démons uniquement.)
Histoire: ( 20 lignes minimum)
Comment avez vous connu ce forum ?
Par Soky.
Connaissez vous quelqu'un ici ?
SOKYYY PINGWYYYYY !
Que pensez vous du design du forum ?
A chier =D.
Dernière édition par Ayame R. Shigo le Dim 6 Déc - 22:57, édité 2 fois | |
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