Une affaire qui tourne mal

crachat bionique Messages : 7 Date d'inscription : 19/09/2009

Cela faisait un moment que je cherchait ma cible, un homme d'affaire qui avais mis des battons dans les roues d'un mafieux du coin, il avais décidé de ne plus dépendre de lui et de se mettre à son compte, et bien sur, quand tu veux t'émanciper d'un mafieux, il vaut mieux savoir te défendre. Malheureusement, ce type était un idiot, et j'avais pris le contrat sur sa tête, que je devais ramener à mon patron justement. J'avais donc recherché ce type un peut partout avant d'apprendre qu'il trainais souvent dans le quartier des affaires le soir venu, pour trouver des demoiselles de plaisir à se payer. j'avais trouvé l'une d'entre elle, une de ses filles qui faisaient bien leurs boulot, et qui, contre monnaie sonnante et trébuchante étaient prête à me rendre service.

Il croyais avoir un humour à toute épreuve, elle ne le contredisai pas en riant à tout ce qu'il disait, il se croyais beau, elle lui disai qu'il l'était, tel était le secret du job, satisfaire le client, et ensuite le ramener. Elle acquitta bien de sa tache et l'emmena dans une chambre miteuse et lui dis de l'attendre, elle alla dans la salle de bain et me fit signe. Je lui conseillais de partir, parce qu'à partir de ce moment la, elle allais avoir des soucis si on la trouvais ici. Normalement je n'aidais pas les humains, mais j'avais un petit faible pour la caste des bas fonds, de la d'où je venais. Cella lui sauvera la vie, sans qu'elle ne le sache.

"Chanceuse"
Je sorti de la salle de bain, il était déjà en caleçon cet abruti, dès qu'il me vis, avec Kopfjäger dans le dos, il compris qu'il y avais anguille sous roche, cet imbécile se jeta par la fenêtre, je parcouru la distance de la salle de bain le temps de sortir la chasseresse de son fourreau, un détail me parus bizarre, aucun bruits de douleur, aucun bruits d'os brisés. Ce con avais réussis à tomber dans une poubelle et maintenant il courrais comme un dératé dans la ruelle de derrière, en caleçon et chemise.Ni une ni deux, je pris le même chemin que lui, si il croyais m'échapper, il se plantais en beauté, le jour ou un humain me la ferai à l'envers, je n'aurai plus qu'à prendre ma retraite. Bref je rattrapais cet imbécile quand un bruit sourd se fit entendre, n'y prêtant pas attention sur le coup, je pris mon élan et cueillis sa tâte d'un coup vertical, propre et sans bavure.

A ce moment la, tout se compliqua, la tête, au lieu de retomber dans ma main, se découvris une passion pour le vol, pour être plus clair, une bestiole me pris mon trophée, et sans ça, adieu ma prime. Et comme une connerie n'arivais jamais seule, tout un tas de ses bestioles se ramenaient en même temps.

"C'est quoi ce bordel, rendez moi la tête ou vous allez finir en miette!"

Ma mère avais toujours eut raison les humains sont inutiles, et les démons ne valent pas mieux, c'était la seul vérité, et ils apprendrons rapidement que venir me chercher en pleine chasse n'était pas la meilleure chose à faire. Les bestioles étaient petites et maigrichonnes, et emplies de clous, des démons de faible rangs semblais-t'il, mais en grand nombre tout de même. Tout cela promettais une nuit mouvementée.

J'empoignais Kopfjäger à deux mains, me jettans dans le tas avec frénésie, ma première attaque horizontale fit voler mes lunettes, laissant apparaitre mes yeux jaunes, elle fit aussi se broyer des os, se déchirer des tendons, se fendre des peaux. J'enchainais les rolling attaques, horizontales, en biais vers la droite, vers la gauche et pour finir, attaque verticale, la longueur de mon arme chasseresse me permettant d''exterminer deux créatures. Elles étaient nombreuses, et le combat risquerai de prendre tu temps et de se révéler épuisant.

Des applaudissements. Etrange ? Un homme vêtu d’un simple costume noir se moquait discrètement des efforts peu adaptés du combattant. Il frappait fort et juste, mais ses mouvements trop amples lui prenaient trop d’énergie. Devant la masse grouillante d’adversaires, il finirait par vite se lasser de faire de grands moulinets … et fatalement s’épuiser. Cependant, le spectateur semblait se délecter de ce spectacle, qu’il jugeait cependant pathétique. Des Striges, créatures on ne peut plus faibles individuellement. Le semi démon retint un éclat de rire, mais il s’avança tout de même vers la zone du combat. Les morceaux de démons putrides et sablonneux semblaient voler un peu partout, mais ils l’épargnaient, miraculeusement. Son costume ne s’en trouva même pas effleuré par l’ombre d’une tache.
Jeff se passa une main dans les cheveux, révélant un sourire narquois, dévoilant canines acérées et teint hâlé. Il se gaussa de nouveau de l’étrange individu, mais pourtant, cette fois, les créatures dardèrent leurs yeux mauvais sur lui. Les quelques esseulées se regroupèrent hâtivement et fondirent sur lui ! Si seules elles étaient peureuses, en groupe, leur audace était décuplée ! Soupirant, las de ce combat perdu d’avance, le démon dégaina ses deux fidèles compagnes et les révéla à la lumière des réverbères. Les saisissant par la crosse, il plaça ses annuaires dans les gâchettes et les pouces sur le sommet des crosses, façon peu orthodoxe de se munir d’une arme à feu, vous en conviendrez. Croisant alors les bras, il les fit pivoter autour de son axe et déchargea une salve de munitions en une sorte de vague plus ou moins explosive. Les têtes d’assaut du petit groupe furent réduites en cendres, tandis que le groupe se scinda en deux parties distinctes. Jeff, qui tenait à présent ses Noctis et Lux de manière conventionnelle, avisa les deux sous-groupes de chacune de ses compagnes et ouvrit le feu.

« Fucking puppets … » grommela-t-il entre ses dents.

Visant spécifiquement les articulations de ces horribles bestioles, il les maintint ainsi à distance, sans pour autant leur coller énormément de dégâts. Soudain, jugeant qu’il les avait suffisamment éloignées, il cala le canon de Noctis à quelques centimètres de l’oreille de l’épéiste, tout en prenant garde à ne pas se faire éviscérer, on ne savait jamais. La Strige qui avait eu la mauvaise idée de s’enfuir avec la tête n’eu pas le temps de voir la sienne voler en éclat que celle de l’humain chutait mollement au sol, avec un son de drap mouillé s’écrasant au sol, écoeurant. Empreint de style, Stained fit tourner son arme dans sa main et avisa d’autre Striges fondant vers eux. Il tournait à présent le dos à l’épéiste.

« Il aurait été dommage qu’en plus de te faire tuer, tu te fasses voler, ce soir ! » se moqua le métis, ricanant de toutes ses immaculées dents.