Krïstall Moïra

- Nom et prénom: Moira , Krïstall.

- Age: Difficile a dire. Physiquement, il a dans la vingtaine.

- Race: Semi démon

- Métier: pas vraiment de métier particulier, mais dernièrement il s'est fait une petite renommée de mercenaire et de tueur a gage.

- Arme: Krïstall ne se sépare jamais de son immense lame dénommée Atropos qu’il a ôté des mains de son père. Il s'agit d'une immense lame faisant plus de sa taille, pourvue de chaines, de manière a la faire virevolter rapidement dans tout les sens. Cette lame contient l'âme d'Atropos, l'une des trois Moires, mais seulement celle ci ne possède aucun pouvoir lorsqu'elle est séparée de ses deux sœurs.

- Description Physique :

Krïstall n'est pas difficile a décrire physiquement, mais il ne faut jamais se fier a la couverture d'un livre ni a son titre. Bien qu'il ne soit pas bien grand ou épais, il n'en est pas pour autant fragile comme du cristal. Hormis son visage, personne n'a pu, a ce jour, voir son corps. D’un autre coté, lorsque l'on voit son visage, il est bien rare que l'on cherche a connaitre le reste. Il a des cheveux mi longs lui tombant jusqu'aux épaules et tombant également en cascade sur son visage masquant assez souvent ses yeux vairons de couleur assez particulière. En effet ceux-ci sont dans les teintes bordeaux et gris, mais la sclérotique de l’un des yeux sera la couleur de l’iris de l’autre. C'est-à-dire que l’œil droit a la pupille rouge sang sur une sclérotique de couleur grisâtre, tandis que l’œil gauche, lui, a une sclérotique rougeâtre et une pupille grise. De plus, si l’on fait bien attention et que l’on arrive a le fixer bien droit dans les yeux sans détourner le regard, on pourras s’apercevoir que les couleurs de ses pupilles sont en permanence en mouvement, très légèrement, mais elles tourbillonnent, tel un trou noir, comme si il allait aspirer votre âme rien qu’en vous regardant en face. Mais ses yeux ne sont pas les seules à être dérangeantes dans son visage. Il arbore une énorme et imposante cicatrice cruciforme sur son visage. Il ne dira jamais d’où elle lui vient, feras toujours comme si elle n’existait pas, mais personne ne peut la rater, cette énorme cicatrice lui barrant l’œil gauche et le nez. Cette cicatrice a la couleur si sanguine, qui donne l’impression d’être récente, mais qui est pourtant si ancienne. De plus, il porte a l’oreille gauche une boucle d’oreille assez étrange de forme tribale.
Vestimentairement parlant, Krïstall est d’un genre assez traditionnel. Il est toujours bien habillé, un jean sobre et sombre, une chemise blanche et une cravate noire. Par-dessus tout cela il porte son inséparable veste longue grise pourvue de fourrure blanche sur le col. Même ses mains ne sont pas visibles, constamment cachées sous de fins gants noirs. Si ce type d’accoutrement lui donne un air raidi, cela n’entrave pourtant en rien ses mouvements.

- Description mentale/ Morale :

Krïstall n’est pas vraiment quelqu’un de facile a vivre pour la simple et bonne raison que la mort l’accompagne toujours, partout où il va. Il n’aime pas s’encombrer des vivants. Il est solitaire et n’aime pas parler pour ne rien dire d’ailleurs, le simple fait de parler l’énerve, même si c’est pour quelque chose d’important d’ailleurs. Malgré cette facilité a s’énerver, il est quelqu’un de très calme, froid, certes, mais très calme. Même lorsqu’il s’énerve, il ne perd pas son calme, il est juste plus violent et sadique. Cependant, si l’on analyse correctement son caractère, on ne peut pas réellement dire qu’il s’énerve contre quelqu’un. D’un autre coté, on ne peut pas non plus dire qu’il apprécie quelqu’un ou non. Il ne s’agit au final que d’une question d’intérêt. Et cela même si a la base il n’a que très peu d’intérêt dans les personnes qui prolifèrent et parasitent ce monde. Cet intérêt peu, en fonction des actes des gens, croitre, ou bien au contraire décroitre, et lorsqu’il perd tout intérêt dans quelque chose, il ne se gène pas pour la rayer de la surface de la terre. Comment faire pour perdre de l’intérêt a ses yeux ? c’est très simple, il y a trois voix très rapides pour la mort. Etre trop bavard et poser sans arrêt des questions. Krïstall aime le calme, et feras tout pour l’obtenir. Ensuite, détourner les yeux quand on le regarde. Et pour terminer, fixer trop intensément sa cicatrice. C’est peut être bien la le point qu’il déteste le plus.

- Description de la forme démoniaque :

Sous sa forme démoniaque, Krïstall ne change pas énormément. Ses cheveux s’allongent en de longs pics rouges sang, pointés vers l’arrière, tandis que des cheveux noirs en pics encadrent son visage et deux pics noirs se dressent fièrement de chaque coté de son front, tels des cornes. Sa peau prends une teinte Grisâtre tandis que sa cicatrice brille d’un rouge malsain. Dans son dos, deux ailes de papillon noire transparente, d’un style très tribal, poussent. Etonnement, la fourrure de son manteaux se transforme en de longs pics. Et au bout de ses doigts, de longues griffes font leur apparition.
Sous cette forme, Le corps entier de Krïstall est une arme. Ses cheveux, sa fourrure, ses ailes et ses griffes sont toutes extrêmement aiguisées. Il ne se transforme que très rarement, et même pour ainsi dire, quasiment jamais. Non pas qu’il n’aime pas ca, mais juste que si il se transforme cela veut dire pour lui qu’il reconnait la puissance de son adversaire, chose qu’il se refuse toujours d’admettre. Il est impossible qu’un déchet soit assez puissant pour le forcer a se montrer sous sa vrai forme.

- Histoire:

Une enfance heureuse et épanouie. Tout les enfants en rêvent. Mais malheureusement tous ne peuvent pas y prétendre. Krïstall fut manifestement l’un de ces enfants qui était destiné au malheur.
Il est né sans connaitre son père, et sa mère ne voulait jamais parler de lui. Il grandit donc a l’écart du village, seul, avec sa génitrice. Tout deux étaient rejetés par la petite communauté, et le jeune Krïstall n’en comprenait pas les raisons. Il s’était tres vite fait aux railleries et aux bizutages dues a la couleur de ses cheveux. Mais il ne savait pas pourquoi sa mère était également considérée comme une paria. Les rares fois ou celle-ci se montrait pour venir au marché, les habitants ne se gênaient pas pour parler dans son dos, lui jeter des pierres ou bien lui cracher dessus. Ces comportements dégoutaient le jeune homme qui tentait de se révolter mais qui a chaque fois était stoppé par sa mère. Celle-ci était d’une gentillesse rarement égalée. Toujours prompte a pardonner, peu importe ce que l’on pouvait lui faire.
Un beau jour, alors qu’il fêtait ses 15 ans, sa mère osa enfin lui raconter la vérité sur ses origines. Le jeune Homme n’en revenait pas d’apprendre qu’un démon avait violé sa mère et que ce qu’il en était résulté, n’était autre que lui-même. La jeune femme avait tout de même élevé ce fils non désiré avec autant d’amour qu’un enfant pouvait désirer.
Quelques mois plus tard, alors qu’il rentrait de l’école, Krïstall retrouva sa maison en flamme. En entendant les cris de souffrance et d’agonie de sa mère, il ne réfléchit pas même un quart de seconde. Il laissa tomber ses affaires scolaires et s’engouffra dans les torrents de flamme. Il parcouru le dédale ardent qu’était devenu sa maison, a la recherche de sa mère, guidé par les cris de celle-ci, se moquant des morsures des flammes, rien ne pourrait l’arrêter. Il parvint enfin a arriver dans la chambre de sa mère. Celle-ci était attachée sur son lit, hurlant de douleur, rongée par les flammes. Krïstall eut beau faire, il ne parvint pas a défaire les liens, il ne parvint pas a se faire entendre, les cris et le crépitement des flammes couvrant sa voix, et il ne parvint pas non plus a se faire voir par sa mère, les yeux de celle-ci avaient déjà étés brulés et l’avaient rendu aveugle. Il se débattait au milieu des flammes, pleurant de rage et de douleur, tentant jusqu’au bout de sauver celle qui l’avait tant couvert d’amour. Mais le feu fut plus fort que lui et avant qu’il ne put réussir quoi que ce soit, la maison s’écroula et il perdit connaissance.
Il finit par se réveiller, sous les décombres. Lui qui se croyait mort, ne comprenait pas pour quelle raisons il était encore en vie. Il parvint difficilement a ouvrir les yeux et put voir que tout le village était regroupé autour de la maison sinistrée. Mais seulement, personne ne semblait attristé, tous semblaient au contraire soulagés de la disparition de cette femme impure et de son engeance démoniaque. Ce fut la première fois que Krïstall succomba a la rage. Autour de lui, tout devint noir, il se déconnecta totalement de la réalité. Seul sa rage disposait de son corps a sa guise. Il aurait voulu hurler mais ne pouvait pas, il voulait pleurer mais il ne pouvait pas. Il ne voyait plus rien. Seule l’image de sa mère s’affichait dans son esprit embué de rage et de tristesse. Comment des humains pouvaient ils tuer une personne aussi gentille et en être heureux ? Il n’entendait plus rien. Peut être était il mort de tristesse. Peut être pas. En tout cas, une chose était sure, il était seul. Seul au milieu des ténèbres de son esprit. Ne voyait rien, n’entendait rien, ne sentait rien.
Puis des sons parvinrent a ses oreilles. Quelqu’un criait a s’en faire exploser les cordes vocales. Sa vue commença a revenir, le cri se fit de plus en plus tonitruant. Puis il comprit alors, c’était lui qui criait. Lui qui faisait exploser sa rage aux oreilles du monde entier. Il put alors regarder autour de lui. Et vit le village, tout ceux qui avaient osés rire de la mort de sa mère, de la personne qu’il chérissait le plus. Tous gisaient au sol, éventrés, égorgés. Il arrêta de crier et regarda ses mains. Du sang, elles étaient couvertes du sang de ces meurtriers. Sa rage avait rendu justice. Il tomba a genoux et se remit a hurler. Un hurlement bestial, dans lequel il exprimait sa rage et sa tristesse.

Quatre ans. Il fallut quatre années a Krïstall pour retrouver l’homme qui l’avait engendré. Le Démon qui avait violé sa mère et l’avait a cause de cela menée a l’échafaud ; Mais il ne le haïssait pas pour autant. Non. Il était curieux. Lorsque l’on déteste réellement et profondément quelqu’un, on ne cherche pas à le retrouver, mais plutôt a l’éviter. Il détestait les humains, peut être serait il mieux accepté parmi les démons.
Il le retrouva, selon les informations qu’il avait put recueillir, Dans un Bar, dans les tréfonds d’un immense mégalopole. Ce qu’il vit le surpris énormément. Durant ces quatre ans il s’était imaginé a quoi pouvait bien ressembler son père, mais jamais il n’aurait imaginé un homme aussi grand. Il pensait également avoir hérité sa couleur de cheveux de lui, mais constata que les sien étaient d’un rouge sang profond. Il prit son courage a deux mains et alla aborder l’homme. Mais la réaction que celui-ci eut en apprenant qu’il avait un fils, ne fut pas des plus agréable. Le démon se mit a lui rire au nez. Très vite la tension monta entre les deux et indubitablement, ils en vinrent aux mains. Constatant que le jeune homme se débrouillait plutôt bien a mains nues, le démon Dégaina son arme et profitant de l’effet de surprise assena deux puissants coups croisés qui atteignirent le jeune homme au visage. Krïstall Fut projeté en arrière avec puissance. Son sang virevolta au travers de la salle. Tout ce qu’il put voir fut le plafond ainsi que son sang, dansant dans les airs.
Apres ce coup, son désespoir était a son paroxysme. Les humains l’avaient rejetés et avaient tué sa mère. Son propre père tentait désormais de le tuer. Les humains tout comme les démons ne valaient rien ! il se rendit enfin compte que tous en ce monde méritaient de mourir. Mais que pouvait il faire ? Il allait lui-même mourir ici. Les démons étaient réellement puissants. Puis peu a peu, son désespoir se changea en rage. Ses yeux changèrent de couleur, il comprit qu’en lui coulait le sang de ce démon, et qu’il devait l’utiliser pour réussir a le vaincre. Il ne pouvait pas mourir ainsi. Il devait purger ce monde de tous ces déchets. Ses mâchoires se crispèrent et ses dents crissèrent. Il se réceptionna tant bien que mal, et a la surprise du démon bondit sur lui le déséquilibrant, et avec vitesse, s’empara de son arme et décapita son géniteur. Il regarda tout autour de lui. Toute l’assemblée du bar miteux l’observait. Il marcha jusqu'à la tète de son père et se baissa pour lui arracher sa boucle d’oreille, qu’il mit, en guise de trophée.
Depuis ce jour, il erra a travers le monde, cherchant un moyen d’anéantir toute forme de vie sur cette maudite planète.




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