On se connait? *mauvaise foi*[pv Cruz]

Rien de tel que le hasard ou les coincidences n'existent en ce monde! Les gens se plaisent a le croire, mais pour avoir autant vécu, Cruz, lui, savait qu'ils suivaient tous un chemin deja tracé! Par qui et pourquoi? ca il ne le savait pas, ou du moins, il n'avait aucune certitude, mais il se gardait bien de partager ses avis, de la meme facon qu'il se gardait de raconter sa veritable histoire! Comment les gens le prendrait il si ils apprenaient que nombres des grands noms de leur passé n'etaient qu'une seule et meme personne! il deviendrait alors la proie des scientifiques, tout comme en 1945, lorsqu'Hitler était parvenu a decouvrir qui était reellement son bras droit. Cruz avait a l'epoque, avec l'assistance de Roku, fait le necessaire pour faire disparaitre le Fuhrer et ses scientifiques, pour qu'ils ne soient jamais pris en vie et qu'ils puissent divulguer ce qu'ils avaient appris!

La nuit était belle et chaude! l'été offrait a la ville ses plus beaux cadeaux meteorologiques! Cruz arriva aux abords des bas quartiers en voiture. Il gara sa Dodge Viper GTS noire dans un parking, et en descendit tranquilement! Il resta figé quelques instants, les yeux fermés, a profiter de la douce brise estivale qui carressait delicatement son epiderme! Meme malgrés ses millenaires vécus, il continuait pourtant a idolatrer cette magnifique sensation qui lui prouvait qu'il etait toujours la, bien vivant!

Apres etre resté fixe quelques instants, il sortit une petite paire de fines lunettes qu'il placa sur son nez, puis, c'est affublé de son perpetuel melange vestimentaire classique/moderne (jean delavé voire dechiré, slip-ons a carreaux aux pieds, chemise blanche et veste de sostume noire) qu'il se mit en route vers le quartier mal famé, tout en reajustant son fidele berret. il se mit alors a faire la tournée des bars et boites de nuit du quartier d'ou il resortait rapidement apres que les patrons ne lui ait fourni son enveloppe mensuelle. car oui, en autant d'année, Vahan avait amassé bon nombre de bien, et ce, qu'ils soient materiels, pecuniers, ou meme immobiliers. Toutes ne lui appartenaient pas, mais un bon tiers, si!

c'est au bout d'un long quart d'heure qu'il arriva devant le "Stamp Chain", l'une des boites de nuit les plus reputés de ces quartiers misereux. Il s'avanca donc vers l'entrée, devant laquelle s'etalait une longue file d'attente, passant alegrement devant et ignorant les paroles insultantes des badauts derriere lui. Il fut cependant stoppé par le videur, un amas impressionant de muscles que cruz regarda avec une lassitude plus qu'exacerbée. la montagne musculaire mit un certain temps avant de comprendre a qui il avait a faire, puis le laissa passer sans demander son reste.

Une fois dans la salle, l'eternel fronca les sourcils. le son puissant agressait ses tympans, la fumée de nicotine, ou d'autres substances, agressait ses yeux et son odorat. Il se depecha donc de traverser la salle, prenant tout de meme le soin de ne bousculer personne, il serait malvenu qu'un attardé ne prenne ce geste pour une agression et que cela ne demarre une rixe non désirée. il ne preta egalement pas attention aux catins qui tentaient de l'aborder en lui parlant ou en se frottant a lui, feignant de danser. une fois a l'autre bout de la salle, il penetra dans la piece du fond, qui servait de bureau. ce n'est que quelques minutes plus tard qu'il en sortit, glissant une enveloppe dans sa poche interieure droite. il soupira legerement, faisant une legere moue en passat rapidement son regard sur la foule dans l'obscurité et dodelinant legerement de la tete, de depit! Il fit alors chemin inverse, se dirigeant prestemment vers la sortie, pressé de respirer un peu d'air frais! il ne comprenait decidemment pas cet enguouement des jeunes pour ces caves sans air frais! pourquoi ne profitaient ils pas de l'air exterieur, ils finiront bien plus vite qu'ils ne le pensent entre quatres planches, enfermés sous terre, il est donc inutile de precipiter les choses!

Se laissant aller , en plein transe, elle ne reconnaissait plus rien autour d'elle. Elle pencha la tete en se retournant et heurta un corps , mais continua sa danse somnambuliste, avant qu'une odeur particulière lui vienne au nez. Une odeur particulière, qui reveilla son instinct meurtrier et sa haine... mais l'alcool qu'elle avait ingurgitée la transcendait et transformait sa notion de tuerie, en notion sexuellement dangereuse, comme si elle eut pu sentir à des kilomètres non pas son parfum mais ses phéromones. C'était lui , c'était incontestable. Y'avait pas d'autre choix.

Elle tourna et retourna sur elle, soudainement sorti de cette danse à outrance, comme un chien aux abois et scruta les recoins entre les corps mouvants. Mon dieu que c'était pénible cette foule . Elle se faufila entre les silhouettes en sueur, ne faisant cas d'aucune main sur son cul , alors qu'en temps normal, elle aura défoncé la moitié de la pièce et se figea , le regard fixe sur cette silhouette fuyante vers l'extérieur. Il se barrait ? Il allait partir comme ça , un coup en avant , un coup en arrière et c'est tout ? C'était quoi ce travail de malpropre. Il l'avait bousculé en plus ce cochon sadique. Elle était peut être soul , mais elle n'oubliait aucunement comment il l'avait traité ce blafard. Elle poussa la porte de la boite de nuit , en tenur légère et un vent froid lui réveilla les neurones, mais son instinct de succube était en éveil. Une proie ... elle allait se venger , et lui faire ravaler son arrogance a ce cloporte centenaire je ne sais combien de fois... ( ou pas ) .

Ses pieds firent un leger bruit sur le bitume et elle se rapprocha de lui , et ferma la portière soudainement avant qu'il ne puisse rentrer dans sa voiture, à peine reconnaissable, tellement féminine pour le coup. Elle aimait joué de ça , mais à ce point c'était rare. Non non , c'était pas un e putain qui voulait son coup. Elle voulait mieux elle. Elle voulait tout. Elle le fusilla du regard sans rien dire, et s'approcha tout prés de son cou pour sentir cette odeur mâle qu'il dégageait prete à y planter ses petites canines naturelles.

" Tu m'as bousculé... toujours aussi goujat... " murmura-t-elle sur un ton on ne plus calme et fauve...

Un léger sourire apparut sur son visage, et elle cessa de parler... en mode chasse. Sa langue naturellement rapeuse seul témoin de sa vraie nature interieur sorti pour rammasser les onces de phéromones invisibles sur la peau du démon et elle inspira doucement comme pour s'en impreigner tout le corps . Elle avait faim... trop faim.. c'en était indecent. Sa main s'égara par inadvertance sur le ventre du démon et elle se mordit la langue ...

" Dis .... t'as une place pour moi cette nuit...et pour une douche aussi...?"

Quand on vous disait que rien de tel que le hasard, les aléas ou les circonstances n'existaient en ce monde! Tout n'etait qu'une suite logique de probabilités planifiées par une instance superieur que le commun des mortels, abruti par un lavage de cerveau en masse opéré depuis des siecles se complaisaient a nommer Dieu, Allah, Yaveh ou que sais-je d'autre encore?!

Mais nous ne sommes pas la pour parler theologies ou loi des probabilités n'est ce pas? cruz avait donc terminé sa tournée de recuperation mensuelle de fonds pecuniers par le Stamp Chain, et se dirigeait desormais a nouveau vers sa voiture, pres a rentrer chez lui. depuis sa sortie de l'etablissement, il avait senti qu'on le suivait. Il avait pu la reconnaitre aisemment, le vent transportait jusqu'a lui les legeres effluves envoutantes de la jeune fille. Il continua son chemin, comme si de rien n'etait! son seul etonnement etait du au fait qu'elle ne l'avait pas encore agressé! mais il passa outre et continuée son avancée, lentement, tranquilement, profitant de la temperature agreable. A un moment il sortit prestemment son telephone pour voir l'heure et le rangea rapidement.

une fois a quelques metres de la voitures, il sortit ses clés! le Bip caracteristique de l'ouverture a distance retentit dans le silence ambiant. Il alla pour ouvrir la portiere, mais une main fine et feminine apparut et la referma. Il se tourna vers Lyran, le visage impassible. il e dit rien, se contenta de l'observer, la jaugeant, de bas en haut! une tenue provocatrice, une haleine empestant l'alcool, un visage anesthesié par les effluves de la boisson. Elle touchait clairement le fond. Il soupira legerement plogeant son regard tenebreux dans les yeux embués de fatigue et d'ivresse de la jeune semi demone. Il ne sourcilla meme pas lorsqu'il sentit la main fraiche le froler! Elle tentait de le seduire? quelle perte de temps!

Mais bref, il n'etait pas dans sa nature d'abandonner une brebis egaré! d'autant plus lorsque celle ci est au fond du gouffre par sa faute! d'un autre coté, il savait pertinnement qu'elle reviendrait vers lui! Il lui fit donc un leger sourire chaleureux et fit un signe de la tete, indicant a la jeune femme de monter coté passager! il monta egalement dans la voiture et demarra le moteur! Tant qu'elle croyait qu'il faisait ca en ayant succombé a ses charmes, il gardait un avantage certain!

Elle touchait le fond, financierement, et meme psychologiquement, tout ce qu'elle avait vecu et connu s'effondrait autour d'elle. Cruz la regardait vaguement, se concentrant tout de meme sur la route, a une telle vitesse, un accident serait potentiellement destructeur. il se retenait de sourire, mais interieurement, il jubilait! Elle devait reapprendre et inconsciemment c'etait vers lui qu'elle s'etait tourné! Elle meme ne savait pas pourquoi elle l'avait choisi lui, mais elle comprenait tout de meme l'importance que l'eternel avait pour elle!

Il la voyait, la sentait lutter, a coté de lui! Il reprima son enthousiasme lorsqu'il entendit les ongles de lyran perforer le cuir, perforer sa propre chair! Il allait la réeduquer, mais pas non plus la formater! mais bref, les intentions concernant la jeune semi démon n'ont pas leur place ici.

cependant, un leger froncement de sourcils soucieux renfrogna son visage lorsqu'il entendit le son de la portiere qui s'ouvrit. il eu le reflexe de rattraper la jeune fille par l'epaule de sa main droite. il la tira vers lui et en une fraction de seconde, lacha le volant, se pencha pour attraper la portiere et la refermer et reprendre le volant. Il soupira legerement et cala son index et son majeur sous le cou de lyran pour prendre son pouls. celui ci etait lent, mais regulier! Elle etait dans les pommes!! Il accelera et se depecha de la ramener chez lui.